L’imaginaire est une révolte contre le
réel qui nous oppresse
Qui nous assomme
Nos corps marquent cette entrée par effraction
de l’imaginaire dans la réalité et portent cette révolte
Il faut que
le cri infini de Marina Abramovic résonne jusque dans les boursouflures dorées
de nos corps désespérés.
Il faut que nos organes vrombissent
encore après leur passage sur Terre
Il faut imposer notre rythme à la Terre
qui nous impose le sien depuis toujours
Pantalons
troués aux genoux, bleus et pansements
Stress, répétition, raté
FREEING our bodies
La scène n’a pas fini de s’épuiser sous
le poids de nos carcasses dorées, noyée sous les litres de nos sueurs,
désespérée jusqu’au moment où elle retrouve le sourire parce que les pieds qui
la foulent créent enfin
Au maximum
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